Le beurre clarifié, (ghî en sanscrit) se prépare comme suit : Prendre deux tablettes de beurre bio fermier (pour ne pas que le ghî soit un concentré de pesticides ;), le mettre dans une casserole à fond épais, et faire chauffer à feu très doux. Au bout d’une quinzaine de minutes, les particules blanches vont monter à la surface (ce sont les protéines de lait). Le beurre va se colorer d’un joli blond et dégager une odeur de noisette. Il faut le surveiller, car il ne doit pas brûler (au sinon il serait toxique), éteindre le feu, laisser les particules se déposer au fond. Filtrer à l’aide d’une mousseline posée sur une passoire et verser dans un récipient propre et hermétique (un bocal en verre est idéal). Fermer le couvercle lorsque le contenu a refroidi et le laisser à température ambiante, à l’abri de la lumière, et surtout pas au frigo, car il perdrait ses propriétés. Il se conserve indéfiniment, si on le laisse loin d’une source de chaleur et qu’on n’y introduit pas d’impureté. Utiliser un couvert bien propre pour se servir. Ne jamais replonger un couteau qui aurait servi à tartiner ou une cuillère qu’on aurait léchée car les bactéries feraient moisir le ghî. Il se consomme à raison d’une cuillère à café par personne et par repas. Moins pour commencer si vous voulez contrôler votre apport en matières grasses. Le ghî nourrit et répare les tissus en profondeur, il permet une meilleure assimilation des épices. Il peut être utilisé par voie externe ou interne. Il régénère après une maladie ou un amaigrissement trop rapide. Il lubrifie les intestins, nettoie le foie, et joue un rôle protecteur contre les mauvaises graisses dans le corps. Il clarifie l’esprit et a des propriétés « sattviques ». Par Caroline Forin - http://www.carolineforin-ayuramoi.com/
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